
Couplé avec la radiographie dentaire panoramique, le scanner dentaire est l'examen indispensable à un projet de pose d'implants.
À quoi sert le scanner dentaire?

Si le mot « scanner » peut effrayer certains patients, la technique du scanner dentaire (dentascanner) est devenue très légère.
On distingue 2 types d'indications du scanner dentaire :
- Le scanner dentaire permet de mettre en évidence certaines pathologies :
- des infections,
- des fractures de dents ou de racines,
- des tumeurs,
- des dents incluses,
- des germes de dents de sagesse difficiles à extraire.
- Quand une pose d'implants est prévue, le scanner dentaire est l'outil de référence pour :
- Déterminer la masse osseuse qui pourra accueillir l'implant.
- Observer la qualité de la masse osseuse.
- Prévoir de façon précise la place de l'implantation. En effet, c'est le scanner qui servira de « guide » au praticien pour l'intervention.
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Déroulement du scanner
Le scanner dentaire se déroule dans un cabinet de radiologie adapté à ce genre d'examens (prévoir un délai de trois semaines avant d'obtenir un rendez-vous) :
- Le patient est allongé et doit rester immobile pendant environ 4min.
- Aucun liquide n'est injecté.
- Le patient porte un guide-radio (petit appareil dentaire transparent), réalisé par le prothésiste dentaire, qui représente sur l'image les futures dents à réaliser.
- L'appareil réalise une série de clichés en coupe des deux mâchoires.
- Le logiciel étudiera ces images pour les restituer en 2 ou 3 dimensions.
Depuis une vingtaine d'années, les progrès de cette méthode ont permis de réduire considérablement le temps d'exposition du patient. C'est ainsi que les organes sensibles comme la thyroïde et les orbites oculaires sont très faiblement exposés.
Attention : le scanner dentaire est déconseillé en cas de grossesse.
Prix et remboursement du scanner dentaire
Dans les cas de recherches de pathologies, la sécurité sociale prend en charge le scanner dentaire.
Mais dans les cas de scanners pré-implantaires, l'examen coûte entre 150 et 300 € et n'est pas pris en charge par la sécurité sociale.
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Pose d'un implant ou d'une prothèse dentaire
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